Dans le cadre de la lutte contre la maladie à virus Ebola, Caritas Kananga, en partenariat avec l’UNFPA – République Démocratique du Congo et avec l’appui de leurs précieux donateurs, a organisé une activité de sensibilisation à l’intention des guérisseurs traditionnels.
Une formation inclusive et participative
Au total, 90 guérisseurs traditionnels ont pris part à cette initiative, dont 69 hommes et 21 femmes. Leur implication témoigne de l’importance d’une approche inclusive, où chaque acteur communautaire est mobilisé pour protéger la santé collective.
Comprendre les risques liés à Ebola
La maladie à virus Ebola est hautement contagieuse et peut se transmettre par :
- Le contact direct avec les fluides corporels d’une personne infectée.
- L’utilisation d’objets ou instruments contaminés.
- Les pratiques funéraires traditionnelles sans mesures de protection.
Ces risques concernent particulièrement les guérisseurs traditionnels, souvent sollicités pour soigner les malades ou accompagner les familles en période de deuil.
Pourquoi la communication des risques est essentielle
Sensibiliser les guérisseurs traditionnels permet de :
- Protéger leur propre santé et celle de leurs proches.
- Réduire la propagation du virus dans les communautés.
- Renforcer la collaboration entre médecine moderne et savoirs traditionnels.
- Valoriser leur rôle comme relais de confiance dans la diffusion des messages de prévention.
Messages clés transmis aux participants
- Respecter des mesures d’hygiène strictes (lavage des mains, désinfection des instruments).
- Orienter rapidement les personnes présentant des signes suspects vers les structures de santé.
- Éviter les pratiques à risque lors des soins ou des rites funéraires.
- Participer activement aux campagnes de sensibilisation pour informer et rassurer la population.
Un partenariat au service des communautés
Cette activité, organisée par Caritas Kananga en partenariat avec l’UNFPA et grâce au soutien de leurs donateurs, démontre l’importance d’une mobilisation collective pour protéger les communautés. En devenant des partenaires actifs de la riposte, les guérisseurs traditionnels contribuent à sauver des vies et à renforcer la résilience face aux crises sanitaires.
Avec la participation de 90 guérisseurs traditionnels – 69 hommes et 21 femmes – cette initiative illustre l’engagement de Caritas Kananga, de l’UNFPA et de leurs donateurs à placer la santé et la protection des communautés au cœur de leurs actions.
© Blondy MABANZA, Caritas Kga.