Matinée débat sur les droits de la femme

Matinée débat sur les droits de la femme

En cette année extraordinaire de la miséricorde et, dans le cadre des préparatifs de la journée du 08 Mars, journée internationale de la femme, la  Coordination de la Caritas Développement Kananga, à travers son Bureau Diocésain de Développement, BDD en sigle, a organisé ce vendredi, 04 Mars 2016, une Matinée-débat autour du thème : « La femme est la clé du développement de nos ménages et de notre pays ». Atelier d’une journée, à l’intention des présidentes et vice-présidentes des comités paroissiaux des mamans catholiques  de l’Archidiocèse de Kananga.  Parmi les objectifs poursuivis, la déléguée du BDD a évoqué  le renforcement des capacités des participantes dans la connaissance de leurs droits et devoirs.

 Environ une centaine de  femmes

ont pris part aux travaux de cette matinée. Elles sont venues de différentes paroisses catholiques de la ville de Kananga et de ses environs où elles sont présidentes et ou vice-présidentes des structures des femmes de leurs entités respectives.

Au cours dudit atelier, la CDKa  par l’entremise de son bureau de développement a mis à la disposition de chacune des participantes, des fiches qui pourraient lui  permettre d’identifier les activités de développement à mener à la base.

Lors des échanges, les participantes ont relevé un certain nombre des pratiques et coutumes rétrogrades dont elles sont encore victimes tant dans leurs foyers que dans la communauté ; c’est notamment, les maltraitances, les tortures physiques et morales, la confiscation des biens après le décès du conjoint, le mariage précoce des filles, etc. Tout ceci, ont-  elles  fait  savoir, les empêche de jouer pleinement leur rôle de clé de développement pour leurs ménages et même pour la nation toute entière.

Elles ont enfin pris l’option  de s’engager désormais, dans les activités génératrices des revenus en vue d’une autoprise en charge efficace au sein de leurs ménages ; veiller à l’hygiène corporelle ainsi qu’à l’assainissement de leurs milieux de vie, afin de se prévenir contre les maladies. Dans la grande satisfaction, les participantes ont du resté conclu que la vraie dignité de la femme, dépend de la femme elle-même, ainsi  chacune devra se garder de  tout comportement  qui avilit sa dignité.

                                                                                      JEAN MARIE NGALAMULUME                                

                                                                                                WebMaster